A travers champs

Pour ma compagne de rêverie, d'un jour en Hostrevant... Lorsque le ciel était aussi mouvant que le vent et les maïs, et que la liberté de l'enfance chantait doucement à nos oreilles...

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Comments

[Damien]

Comment ne pas évoquer le poème du "Seigneur des Anneaux" devant ces photos?

La route se poursuit sans fin
Descendant de la porte où elle commença.
Maintenant, loin en avant, la route s'étire
Et je dois la suivre, si je le puis,
La parcourant d'un pied avide,
Jusqu'à ce qu'elle rejoigne quelque voie plus grande
Où se joignent maints chemins et maintes courses.
Et vers quel lieu, alors? Je ne saurais le dire.

[Audrey]

Les miennes, les tiennes... Celles qui sont tellement proches de nous qu'il nous semble les posséder, qu'on se les approprie très facilement du moins, et qui finissent pourtant toujours par nous surprendre et nous enthousiasmer.

[Fugitive]

"CES dérives" !

[Fugitive]

Les routes de Flandrie, on n'en voit jamais la fin. Elles serpentent entre blés et maïs, révèlent au loin des clochers, traversent des bosquets, croisent des chemins de fer mais... jusqu'où vont-elles ? Ma Flandrienne et moi, nos chaperon, lutin et guetteur de dragons souvent au creux de nos errances, nous les empruntons avec délices, nous demandant avec une joie curieuse où ses dérives apparemment tracées par la logique des cultivateurs, pourraient nous emmener. C'est là que débutent nos pays d'intervalle et de traverse ! Belles contrées partagées de découvertes mutuelles.